Sur le sol perdu en arabesques,
Je préfère la voile de mes pieds,
Suivant le cours lent des limaces,
Dans les nuages s'enfonçant vers l'est.
Les horizons s'enchevêtrent dans les buissons,
Et les fleurs apportées par le vent,
Écument dans l'air du soir leurs couleurs,
Comme un souvenir s'étiolant lentement.
Les ombres grandissantes à l'intérieur,
N'assombrissent pas la clarté que je vois dehors.
Je noue avec la paresse et le bruit des idées
Comme le clocher résonnant pour l'éternité,
Et seul accomplissant mon chemin,
Je tangue sur des rochers rapetissés par le temps.