Il est tard
Je m'assoies.
La haut, un précipice dont je n'ai pas fini d'observer la toile.
Comme un fil,
Je me balance à sa lune,
Ronde et claire,
Celle d'un été à cheval entre deux pas
Et enfuie dans un paysage de lavande au bourdonnement d'abeilles.
Mes doigts jouent d'un clavecin étrange
En changeant la couleur de la nuit
En encre et en mots roulants,
Dans mon sommeil presque comme des pastels,
Pour mes yeux rivés à ces somptueux mirages.