Les langues sculptent les rochers
Immortels
Sur les parois des feuilles éparpillées,
Et la mer lisse les cailloux
Et les traces de pas,
Sur les plages gardant le secret du temps.
Elles érodent et peaufinent le grain,
Anonymement,
D'une beauté à jamais recluse,
Et qui n'accepte pas le danger,
De se voir un jour transformé par elles,
Marchera sans marcher,
Et rêvera peut-être
Qu'il rêvera dans sa tombe.